De par mes recherches ces dernières années sur les vitamines, je suis convaincue que ces vitamines synthétiques ne sont pas identiques aux naturelles, qu’elles n’ont pas les mêmes actions dans le corps et qu’elles sont même nocives.
C’est ce que je vais démontrer dans cet article.
Avant d’entrer dans les analyses scientifiques sur les vitamines, je souhaite tout d’abord vous encourager à utiliser votre bon sens, bon sens qui malheureusement se perd de plus en plus dans notre société, où l’on nous a conditionné depuis notre plus tendre enfance, à écouter les autorités et les dogmes et à les accepter sans esprit critique, plutôt que d’écouter notre instinct et notre bon sens.
Lorsque l’on fait appel au bon sens, à la logique pure et simple, est-ce que cela fait sens de considérer un produit fabriqué en laboratoire à partir de produits raffinés et transformés, comme égal à un aliment qui vient d’un être vivant, d’un animal ou d’une plante qui a poussée dans la terre, sous les rayons du soleil ?
Est-ce que cela fait sens de considérer qu’une vitamine extraite d’une plante ou d’un animal puis isolée de sa matrice originelle a les mêmes propriétés, seule, qu’une vitamine dans sa matrice originelle, vivante, liée à d’autres vitamines, minéraux, acides aminés et enzymes ?
Dans la nature, serait-il jamais possible d’entrer en contact avec une vitamine isolée ?
Est-ce que, considérant que notre corps a évolué avec la nature depuis des millions d’années, cela fait sens d’y mettre des éléments artificiels qui n’ont jamais existé jusqu’à il y a 100 ans ?
Et cette question vaut également pour les minéraux isolés, les acides aminés isolés, les enzymes isolées.
Est-ce qu’il vous paraît mieux pour votre santé d’obtenir vos vitamines de ça :
ou de ça?
Si vous avez lu le livre de Weston Price, vous savez que nos ancêtres se portaient bien mieux que nous et avaient une excellente santé, sans pour autant connaître l’existence des vitamines et des minéraux. Une alimentation naturelle et un mode de vie naturel leur garantissaient un apport adéquat en vitamines et minéraux et une excellente santé.
Oui mais, me direz-vous, de nos jours, les sols sont appauvris et notre nourriture ne contient plus assez de vitamines et minéraux, donc on ne peut pas être en bonne santé seulement par l’alimentation !
Je vous répondrai : oui, c’est vrai, et posons-nous la question: pourquoi est-ce le cas ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Hé bien, parce que les techniques d’agricultures ont appauvrit les sols : en fertilisant les sols au NPK, engrais artificiel, on a vidé les sols de leurs oligo-éléments.
En inondant les cultures d’herbicides et de pesticides, on a tué la vie dans le sol : on a tué les bactéries, champignons et insectes qui vivent en symbiose avec les plantes et qui leur permettent d’absorber les nutriments du sol. Nous avalons maintenant des produits vides de nutriments, par la faute de l’homme qui a voulu modifier la nature. Voilà le résultat de ce qui est artificiel. Voilà le résultat quand l’homme pense mieux savoir que la nature. Et après ce constat, vous faites encore confiance à ce qui est artificiel, en vous gavant de vitamines artificielles, fabriquées en laboratoire ? Quand allons-nous comprendre que la réponse n’est pas de s’éloigner toujours plus de la nature?
Je crois que l’homme ne s’en sortira que lorsqu’il comprendra que la nature est parfaite et qu’il doit réapprendre à vivre avec elle au lieu de sans arrêt vouloir la modifier.
En transformant la nature, l’homme se rend malade. Il suffit de voir l’état actuel de notre terre et l’état de notre santé.
Même si nos aliments modernes sont trop pauvres en nutriments, je vais détailler dans cet article pourquoi se complémenter en vitamines synthétiques et en minéraux isolés n’est pas la solution.
Dans la conclusion je vous donnerai des conseils pour atteindre de bons taux vitaminiques naturellement, sans compléments synthétiques.
Les vitamines sont fabriquées en laboratoire, à partir de matières organiques transformées, raffinées et extraites par des solvants chimiques toxiques (hexane, benzene, ethyl acetate, acetone…). Elles sont fabriquées à partir de dérivés de pétrole, de goudron de houille, par la fermentation de levures de laboratoires sur des sucres raffinés de matière première de piètre qualité.
Voyons les différences entre les vitamines synthétiques et les vitamines naturelles.
Vitamine A synthétique : On la retrouve sous les noms Retinyl palmitate ou Retinyl acetate, elle est fabriquée en combinant de l’huile de poisson ou de l’huile de palme avec du beta-ionone (lui-même synthétisé avec entre autres produits chimiques, de l’acétone).
On la retrouve aussi sous forme de bêta-carotène isolé, que le corps doit transformer en la forme active de la vitamine A : le rétinol. Il ne peut être converti qu’en présence de gras.
Vitamine A naturelle : on la trouve sous 2 formes :
– Pro-vitamine A dans les végétaux oranges, jaunes, rouges, verts, que le corps doit transformer en la forme active rétinol.
– Rétinol : On en trouve principalement dans le foie, les jaunes d’oeuf, le beurre et dans les poissons gras.
Des taux élevés de vitamine A rétinol ne sont pas toxiques au contraire de la vitamine A synthétique.
Vitamine B1 synthétique : On la retrouve sous les noms Thiamine mononitrate ou Thiamine hydrochloride, elle est fabriquée à partir de goudron de houille, d’ammoniac, d’acétone et d’acide chlorhydrique. Elle est beaucoup moins absorbable car elle n’est pas liée au phosphate. Sa structure est cristalline, contrairement aux vitamines d’origine végétale. De nombreuses vitamines synthétiques sont cristallines. Les cristaux dans notre circulation sanguine causent des dommages en s’ accumulant dans les tissus.
Vitamine B1 naturelle : La thiamine, c’est une vitamine hydro-soluble fabriquée par les plantes et liée au phosphate. La digestion libère la thiamine à l’aide d’enzymes spécialisées qui ciblent le phosphate. On la trouve en grande quantité dans le son des céréales et dans la levure nutritionnelle mais aussi dans le porc et le poisson.
Vitamine B2 synthétique : La riboflavine synthétique est fabriquée avec de l’acide acétique et de l’azote ou en utilisant des bactéries génétiquement modifiées et une fermentation. Il a été démontré qu’elle est moins absorbable, puis rapidement éliminée de la circulation sanguine et expulsée dans l’urine comme le serait une toxine.
Vitamine B2 naturelle : La riboflavine est facilement absorbée, reste dans la circulation sanguine pendant de longues périodes et est facilement utilisée par le corps dans de nombreuses enzymes importantes. On la trouve en grande quantité dans le son des céréales et dans la levure nutritionnelle.
Vitamine B3 synthétique : L’acide nicotinique est créé à partir de goudron de houille, d’ammoniac, d’acides, de 3-cyanopyridine et de formaldéhyde (toxique et cancérigène). Elle est moins absorbable et a des risques d’effets secondaires.
Vitamine B3 naturelle : La niacinamide ou nicotinamide est la vitamine B3 trouvée dans les aliments, appelée communément la niacine. On la trouve en grande quantité dans le son des céréales et dans la levure nutritionnelle. Le tryptophane, un acide aminé, est précurseur de la niacine donc tous les produits animaux fournissent de la niacine par le biais du tryptophane.
Vitamine B5 synthétique : La fabrication de B5 synthétique (D-Pantothénique ou pantothénate de calcium ou dexpanthénol) implique l’isobutyraldéhyde et le formaldéhyde pour former un sel de calcium ou de sodium. Le panthénol, un dérivé d’alcool, est parfois utilisé car il est plus stable et dure plus longtemps dans les rayons des magasins.
Vitamine B5 naturelle : L’acide pantothénique est la version naturelle de cette vitamine B. On la trouve en grande quantité dans le son des céréales, dans la levure nutritionnelle, dans le foie.
Vitamine B6 synthétique : Le chlorhydrate de pyridoxine est fabriqué avec de l’ester de pétrole, de l’acide chlorhydrique et du formaldéhyde. Il n’est pas facilement absorbé ou converti et il a été démontré qu’il inhibe l’action de la vitamine B6 naturelle dans le corps.
Vitamine B6 naturelle : Comme la B1, la pyridoxine est liée au phosphate dans les plantes pour fabriquer du pyridoxal-phosphate. C’est la forme biologiquement active. Toute autre forme de B6 doit être convertie en cette combinaison de phosphate avant que notre corps puisse l’utiliser. On la trouve en grande quantité dans le foie, le poisson, le son des céréales et dans la levure nutritionnelle.
Vitamine B8 synthétique : On la trouve sous le nom de D-biotine. La vitamine B8 synthétique est produite à partir d’acide fumarique produit lui-même synthétiquement.
Vitamine B8 naturelle : La biotine est impliquée dans la croissance cellulaire, la production de graisse et le métabolisme. On la trouve en grande quantité dans les produits animaux et particulièrement le foie et les œufs.
Vitamine B9 synthétique : L’acide folique n’existe pas dans les aliments naturels, il est cristallin et n’est pas facilement absorbé. Il doit être converti en sa forme active pour être absorbé. Il est fabriqué avec des dérivés du pétrole, des acides et de l’acétylène.
Vitamine B9 naturelle : Cette vitamine B existe dans les aliments sous forme de folate et est très importante dans la création et la réparation de l’ADN, d’où l’importance vitale de cette vitamine avant et pendant la grossesse. On la trouve dans les végétaux à feuilles vertes et dans le foie.
Une fois à l’intérieur du corps, toutes les formes de cette vitamine – les folates alimentaires et l’acide folique – sont converties en folate le plus métaboliquement actif appelé 5-méthyltétrahydrofolate ou 5-MTHF. Les intestins et le foie jouent un rôle clé dans l’activation de ce processus.
Vitamine B12 synthétique : Fabriqué à partir du minéral cobalt et de cyanure, qui sont fermentés pour produire de la cyanocobalamine. 1 personne sur 5 présente une mutation génétique qui les empêche de convertir correctement cette forme en B12 active. L’absorption de grandes quantités de B12 synthétique peut entrainer un empoissonnement au cyanure.
L’hydroxocobalamine est une autre forme synthétique, qui doit elle aussi être transformée par le corps pour être absorbable.
Vitamine B12 naturelle : La cobalamine B12 n’est créée que par des micro-organismes comme les bactéries qui se développent dans le sol et nos intestins.
La Methylcobalamine est le type de B12 que l’on trouve dans le corps. Elle est produite par certaines bactéries et elle peut être fabriquée en laboratoire. On la trouve dans les produits animaux.
Choline synthétique : Le chlorure de choline ou le bitartrate de choline est fabriqué à partir d’éthylène, d’ammoniac et d’acide chlorhydrique ou d’acide tartrique. Il n’est pas lié au phosphate.
Choline naturelle : La choline est souvent regroupée avec les vitamines B. Elle est combinée avec du phosphate dans la nature et est important dans les membranes cellulaires et dans le contrôle des graisses. On la trouve dans le jaune d’oeuf, le foie, le poisson et les viandes, les graines.
Vitamine C synthétique : L’acide ascorbique est une vitamine fabriquée à partir de la fermentation du sucre de maïs génétiquement modifié dans le pire des cas, ou du sucre du blé, hydrogéné et traité à l’acétone. Il n’inclut pas les flavonoïdes et autres co-facteurs qui lui donnent ses propriétés.
Vitamine C naturelle : Cette vitamine est facilement disponible dans les fruits et légumes frais, mais aussi dans la viande crue. Dans la nature, elle est combinée avec des flavonoïdes, des phytonutriments et des minéraux qui aident à son absorption et à son utilisation.
Vitamine D synthétique : Plusieurs composés synthétiques de vitamine D ont été développés, les plus courants étant le calcipotriol, le doxercalciférol et le calcipotriène.
Le cholecalciferol, la forme naturelle de la D3 peut être fabriquée en laboratoire : pour imiter la production naturelle que nous trouvons dans notre peau, les scientifiques irradient de la graisse animale pour provoquer la synthèse de la vitamine D3. Ils utilisent généralement de la lanoline, les sécrétions cireuses de la peau de mouton qui gardent la laine au sec. Cette forme est la plus naturelle, cependant elle ne vient pas avec tous les co-facteurs de la D3.
Vitamine D naturelle : Techniquement, celle-ci n’est pas toujours considérée comme une vitamine puisque nous la fabriquons nous-mêmes. Les champignons, la levure et le lichen produisent de la vitamine D lorsqu’ils sont exposés au soleil. Les humains aussi. La vitamine D3 (cholecalciferol) est la plus efficace, la même que celle qui provient de notre peau. Les champignons et la levure donnent de la D2 (ergocalciferol).
Vitamine E synthétique : Elle est faite à partir d’un seul composé de vitamine E au lieu de 8. On la trouve souvent sous forme de dl-alpha tocophérol. Elle est créée à partir d’huiles raffinées, de triméthylhydroquinone et d’isophytol. Elle n’est pas aussi facilement absorbée, ne reste pas aussi longtemps dans les tissus et est rapidement dissipée comme une toxine ou un produit chimique étranger. La vitamine E synthétique a des effets néfastes. Elle est incomplètement métabolisée et peut même perturber le métabolisme de la vitamine E naturelle dans le foie.
Vitamine E naturelle : La vitamine E est faite de 8 composés liposolubles différents (Alpha, beta, gamma and delta tocopherol et alpha, beta, gamma et delta tocotrienol) et agit comme un antioxydant qui protège les graisses de l’oxydation. La vitamine E dite « naturelle », le d-alpha tocophérol (on peut aussi la trouver sous les noms de d-alpha tocopheryl acetate ou d-alpha tocopheryl succinate), est présente dans de nombreux suppléments. Cependant, même si cette vitamine E est une forme naturelle, elle n’est pas vraiment naturelle pour deux raisons. Premièrement, elle se présente sous une forme isolée sans le reste du complexe naturel de vitamine E. Dans la nature, l’alpha tocophérol existe avec sept autres composés de la vitamine E.
Les apports en tous les 8 composés doivent être équilibrés pour que la vitamine E remplisse toutes ses fonctions :
• La vitamine E atténue l’athérosclérose, un contributeur important aux maladies cardiovasculaires, en empêchant le cholestérol LDL de s’oxyder.
• Le delta tocophérol et les tocotriénols induisent la mort des cellules cancéreuses (apoptose).
• Les tocotriénols peuvent abaisser le taux de cholestérol et peuvent avoir des effets antitumoraux.
• Les tocotriénols réduisent l’angiogenèse (la croissance des vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs)
Les produits naturels à base de vitamine E les plus bénéfiques se présentent sous forme de mélanges des fractions alpha, bêta, gamma et delta du tocophérol.
La forme la plus biologiquement active se trouve dans le germe des céréales et des graines et leurs huiles. On en trouve aussi dans le gras animal et le foie.
Vitamine K synthétique (K3): La vitamine K synthétique, la ménadione, provient de dérivés de goudron de houille et d’huile de soja génétiquement modifiée et hydrogénée. On utilise de l’acide chlorhydrique et du nickel pour sa production. Elle est considérée comme hautement toxique et endommage le système immunitaire.
La K2 que l’on trouve dans certains compléments est la forme K2-MK7 issue de la fermentation. Elle est moins efficace que la forme K2-MK4 que l’on trouve naturellement dans les graisses animales.
Vitamine K naturelle : Cette vitamine est importante pour une bonne coagulation du sang et certaines voies métaboliques. On trouve la K1 dans les légumes verts.
La vitamine K2 se trouve dans le gras animal (MK4) et dans les aliments fermentés.
Les vitamines synthétiques se trouvent sous forme de cristaux, qui n’est pas une forme naturelle des vitamines. Ces cristaux provoquent des inflammations.
Les Isomères
Un isomère est une variable géométrique d’une molécule : la formule moléculaire est la même mais la forme est différente. Par exemple, en géométrie, tous les triangles sont des triangles, c’est à dire qu’ils ont 3 côtés, 3 angles, mais il existe de nombreux types de triangles différents : triangle isocèle, triangle rectangle, triangle équilatéral, etc.
Prenons la vitamine E par exemple : il y a 8 composés (ou variations chimiques) ; cependant, il existe plus de 100 isomères naturels connus. On peut expliquer comment les 8 composés varient dans leurs mécanismes d’action, mais on ne comprend pas les différences dans la façon dont la centaine d’isomères interagissent avec notre corps.
Une vitamine synthétique peut contenir au maximum une douzaine d’isomères « naturels »… peut-être seulement 1 à 10 % de ce que la nature fournit. Pire, une vitamine synthétique aura de nombreux isomères non naturels et ces isomères inexistants dans la nature ont des effets inconnus sur notre corps. Certains prennent la place des isomères naturels et en bloquent l’absorption, d’autres seraient plus ou moins efficaces, et d’autres encore peuvent être dangereux. Et bien sûr, beaucoup passent simplement à travers notre corps sans rien faire du tout.
Et la vitamine E n’est qu’un seul exemple. La vitamine D est beaucoup plus complexe, avec des centaines, voire des milliers d’isomères. Lorsque vous consommez des vitamines synthétiques, provenant de pilules, de gélules, de liquides ou d’aliments transformés « enrichis », vous mettez dans votre corps des produits chimiques dont on ne comprend encore pas tout.
Comme nous l’avons vu, le problème des vitamines synthétique ne vient pas seulement de leurs formes différentes qui n’existent pas dans la nature, mais un des nombreux problèmes avec ces vitamines synthétique vient des différents produits chimiques toxiques utilisés pour leur fabrication. On trouve des résidus de ces produits chimiques toxiques dans les vitamines synthétiques que l’on nous vend.
Les solvants typiques utilisés pour l’extraction des vitamines et pour l’extraction d’autres composés phytochimiques comprennent l’éthanol, l’acétate d’éthyle, l’acétone, le méthanol, l’hexane (beaucoup moins utilisé de nos jours pour l’extraction des vitamines mais très utilisé dans le raffinage des huiles végétales, huiles que l’on peut retrouver dans les compléments vitaminiques), l’alcool isopropylique et le 1, 2 dichloroéthane, ce dernier étant un hydrocarbure chloré. Beaucoup de ces solvants sont cancérigènes. Tous sont toxiques pour le foie, les plus nocifs étant les solvant issus du pétrole. L’alcool éthylique est le moins toxique et, s’il est complètement éliminé, ne provoque aucun effet indésirable. Quoi qu’il en soit, comment un complément peut-il aider à la fonction corporelle, alors qu’il intoxique les cellules avec des résidus pétrochimiques, y compris les cellules hépatiques ?
On trouve aussi souvent dans ces compléments du dioxide de titane, des dérivés de soja souvent OGM, de la BHT (interdit en europe mais pas aux USA), de la maltodextrine. Beaucoup de compléments de vitamines sont fabriqués à partir d’OGM (de maïs ou de soja) comme l’acide ascorbique, la B12, la B2, la vitamine E.
Quasiment tous les compléments de vitamine C aux USA sont fabriqués à partir de maïs OGM. La vitamine C que l’on trouve en Europe n’est pas forcément fabriquée à partir d’OGM mais elle est fabriquée par le même procédé de fermentation par des levures de laboratoire de sucres de céréales raffinés.
Plusieurs vitamines B sont fabriquées à partir de goudron de houille.
Prenons l’exemple de la vitamine B1 : le goudron de houille est une substance de base largement utilisée pour cette vitamine – généralement un goudron de houille jaune cristallin (il provient du charbon, un combustible fossile). De l’acide chlorhydrique est souvent ajouté pour permettre la précipitation. Ensuite, la fermentation, le chauffage, le refroidissement et d’autres étapes sont effectuées jusqu’à ce que la vitamine synthétique finale soit créée. Elle est ensuite séchée et testée pour sa pureté avant d’être expédiée aux distributeurs.
Pour obtenir un supplément naturel de vitamine B1, le processus est assez différent.
L’aliment ou la plante contenant la vitamine désirée est récolté et nettoyé (disons le germe de blé). Il est ensuite placé dans une cuve pour être mélangé à de l’eau et filtré pour créer un extrait et éliminer les fibres. L’extrait de post-filtration de l’aliment d’origine contient les nutriments présents dans l’aliment entier d’origine. Il est ensuite séché et prêt à être emballé.
D’autres produits chimiques toxiques sont souvent ajoutés à ces vitamines : des colorants artificiels dans les gélules ou sur les comprimés, des conservateurs, des lubrifiants, des anti-agglomérants ou des « fillers » (des additifs qui donnent plus de volume au complément).
Les gélules transparentes peuvent être fabriquées à partir de plantes où l’on utilise là aussi des solvants chimiques pour leur fabrication, ou bien à partir de gélatine animale, qui peut inclure des tissus d’animaux malades (sachant que les animaux nourris aux céréales traitées au glyphosate accumulent le glyphosate dans les tendons et les peau, tissus utilisés pour la fabrication des gélules).
Les sucres ajoutés comme le fructose, la maltodextrine et le sucrose sont non seulement toxiques en tant que sucres raffinés, mais ils sont aussi souvent fabriqués à partir d’OGM.
En mars 2010, la Mateel Environmental Justice Foundation a commandé des tests sur plusieurs suppléments d’huile de poisson (source de compléments de vitamines lipo-solubles). Il a été découvert que les suppléments contenaient des PCB, un produit chimique cancérigène dont l’utilisation a été interdite en 1979, mais qui est toujours présent dans l’environnement. Le groupe a par conséquent poursuivi les fabricants de ces suppléments, notamment CVS Pharmacy, GNC, Now Health Group, Omega Protein, Pharmavite, Rite Aid, Solgar et Twin Lab. Un article de mai 2010 dans le New York Times a rapporté que presque tous les compléments alimentaires à base de plantes testés contenaient des traces de contaminants tels que le plomb, le mercure, le cadmium et l’arsenic.
Les vitamines ne fonctionnent jamais seules. Les minéraux non plus et il en est de même pour les acides aminés. Il n’est pas possible dans la nature de tomber sur une vitamine isolée, un minéral isolé ou un acide aminé isolé. Ces nutriments fonctionnent en synergie les uns avec les autres. Se supplémenter en une vitamine isolée ou un minéral isolé ou un acide aminé isolé provoquera fatalement des déséquilibres en leurs co-facteurs, à plus ou moins long terme.
Le Zinc et la vitamine A sont co-facteurs : ils fonctionnent ensemble.
Selon une étude:
« Une carence en zinc peut nuire à l’absorption, au transport et au métabolisme de la vitamine A car il est essentiel à la synthèse des protéines de transport de la vitamine A et en tant que cofacteur dans la conversion du rétinol en rétinal. »
On peut également y lire que le rôle du zinc est de métaboliser les vitamines, notamment la A et la C.
Selon le Dr Price, ni les protéines, ni les minéraux ni les vitamines hydrosolubles ne peuvent être utilisés par le corps sans vitamine A d’origine animale.
Toutes les vitamines B (+ la choline) fonctionnent ensemble, en synergie :
Les vitamines B1, B2, B3, B5 et B6 permettent le métabolisme énergétique (la production d’énergie à partir de carburants comme les graisses et le sucre). Sans elles, les cellules ne seraient pas en mesure de produire l’énergie dont elles ont besoin pour fonctionner.
La vitamine B9 joue un rôle primordial dans la méthylation (un processus biochimique qui maintient l’ADN sain et fonctionnel). Les vitamines B2, B6, B12 et la choline sont nécessaires pour que ce processus se déroule correctement. Une mauvaise méthylation a des implications dans de nombreux maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires et la maladie d’Alzheimer.
L’excès de B1 et B2 synthétique interfère avec la B6.
Des doses élevées de vitamine B1, peuvent provoquer une infiltration graisseuse du foie en l’absence de la choline synergiste naturelle.
La vitamine C est co-facteur non seulement du zinc mais aussi du fer et du calcium, comme indiqué dans la même étude :
« La vitamine C est cofacteur de la synthèse du collagène. La vitamine C contribue également au métabolisme des métaux traces (oligo-éléments), à l’absorption et au métabolisme du fer, au métabolisme du calcium pour les gradients épidermiques.
Les carences en fer ou en vitamine C sont impliquées dans le métabolisme du fer»
La vitamine C naturelle contient toujours de la vitamine P, comme l’a déclaré le lauréat du prix Nobel Szent-Gyorgyi lorsqu’il a découvert pour la première fois la nature de cette vitamine. La vitamine P guérit la fragilité capillaire résultant du scorbut ; l’acide ascorbique restaure la capacité des cellules à reconstruire la matrice colloïdale et fibreuse du tissu conjonctif des os et des tendons.
Dans toutes ses recherches, Szent-Georgi a découvert qu’il ne pourrait jamais guérir le scorbut avec l’acide ascorbique isolé. Réalisant qu’il pouvait toujours guérir le scorbut avec la vitamine C « impure » trouvée dans les aliments simples, Szent-Georgi a découvert que d’autres facteurs devaient être à l’œuvre pour que l’activité vitaminique ait lieu.
La vitamine C n’est pas seulement l’acide ascorbique : la vitamine C inclut la rutine, les bioflavonoids, la vitamine K1, la vitamine P, le facteur J, l’enzyme tyrosinase, l’ascorbinogène, le cuivre. Comme on l’a vu, en plus de cela, elle ne peut fonctionner correctement qu’avec ses co-facteurs minéraux.
La vitamine P est nécessaire pour la solidité des vaisseaux sanguins.
La vitamine K1 est la vitamine de la coagulation.
Le facteur J permet le transport de l’oxygène par les globules rouges.
La tyrosinase est une enzymes qui améliore l’efficacité des globules blancs.
L’acide ascorbique n’est que l’enveloppe externe de la molécule de vitamine C qui la protège de l’oxydation.
Des mégadoses d’acide ascorbique isolé peuvent entraîner des déséquilibres et des carences en vitamine P.
En outre, la même étude suggèrent que la vitamine C agit en synergie avec la vitamine E, qui elle fonctionne également avec le sélénium :
« La vitamine E joue un rôle antioxydant en interagissant avec la glutathion oxydase dépendante du sélénium pour inhiber la dégradation des acides gras de la membrane cellulaire »
La vitamine E fonctionne également avec le Zinc.
La vitamine D et la vitamine A sont nécessaires pour l’absorption du calcium et du phosphore.
Le soufre est un co-facteur de la vitamine D. Lorsque le soleil touche la peau, il interagit avec le sulfate de cholestérol. La vitamine D doit être attachée à ce sulfate afin qu’elle puisse être transportée dans le sang. Le corps ne peut pas utiliser la vit D correctement sans soufre.
La vitamine D3 est complétée par de la vitamine K2, ainsi que des minéraux comme le zinc et le magnésium, qui sont nécessaires pour que la vitamine D remplisse plusieurs de ses fonctions.
Des carences en minéraux peuvent causer des carences en vitamines et vice-versa :
Par exemple la vitamine D est nécessaire pour l’absorption du calcium et du phosphore (de même pour la vitamine A). Le cuivre est nécessaire pour l’activité de la vitamine C, etc.
L’Activateur X ou le facteur de Price : découvert par Weston Price, ce nutriment liposoluble (on pense aujourd’hui qu’il s’agit de la vitamine K2, pas encore découverte à son époque) est un puissant catalyseur pour l’absorption des minéraux.
Weston Price avait constaté que les vitamines A et D ne fonctionnaient pas correctement sans vitamine K.
« Une vraie vitamine », avait insisté le Dr Lee, contemporain et ami du Dr Price, « est un mécanisme biologique qui ne peut être obtenu qu’à partir d’aliments entiers non transformés. »
Les vitamines telles qu’elles apparaissent dans les aliments ne sont jamais des produits chimiques isolés. Au lieu de cela, ce sont des groupes de substances biochimiquement interdépendantes qui travaillent toutes ensemble – chaque cofacteur remplissant une fonction spécifique – pour fournir un effet nutritif collectif au corps.
Le Dr Lee déclara que les complexes de vitamines sont si biochimiquement compliqués que seule une cellule vivante peut les créer. Tout comme un programmeur informatique ne recréera jamais un cerveau humain, les chimistes ne reproduiront jamais une vraie vitamine dans un laboratoire. Les parties isolées de vitamines, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, sont l’antithèse du principe holistique de la biologie.
Les vitamines de la cellule vivante font pour l’essentiel partie des systèmes enzymatiques. Les complexes naturels sont, s’ils sont correctement préparés, encore des enzymes et encore liés à leurs activateurs d’enzymes que sont les oligo-éléments.
Les oligo-éléments sont sous forme organique (la vitamine B12, par exemple, est liée au cobalt organique). L’élimination de ces activateurs minéraux de l’aliment ou du concentré vitaminique est injustifiable. Ces activateurs ne sont bien sûr jamais présents dans l’imitation synthétique.
Pour les agriculteurs, le NPK (azote, phosphore et potassium) est tout ce qui est nécessaire pour que les cultures aient une belle apparence. Tant que le NPK est ajouté au sol, les récoltes peuvent être produites et vendues année après année à partir du même sol, en ayant une apparence « normale ». Mais les oligo-éléments essentiels à la nutrition humaine sont pratiquement absents de la plupart des sols après toutes ces années. Beaucoup de ces minéraux, tels que le zinc, le cuivre et le magnésium, sont des cofacteurs nécessaires à l’activité des vitamines.
Les vitamines pures ne guérissent pas le scorbut, la pellagre, le beriberi et les autres maladies causées par des carences vitaminiques. Seuls les complexes le font.
Le bêta-carotène n’est pas de la vitamine A, mais un phytonutriment, dont une partie se transforme en vitamine A dans le corps. Cependant, cette conversion n’est pas très efficace. La plupart des suppléments qui listent la vitamine A indiquent également, entre parenthèses, le bêta-carotène. Ceux qui énumèrent la vitamine A sans mentionner le bêta-carotène sont probablement synthétiques.
Concernant la vitamine B9, des études récentes montrent que le foie est limité dans sa capacité à métaboliser l’acide folique à des doses orales supérieures à 260 à 280 mcg (= 0,26 à 0,28 mg).
Le corps n’est pas capable de convertir de grandes quantités de B9 inactif (acide folique) en folate actif.
Certaines vitamines synthétiques peuvent se convertir en leurs formes actives une fois dans le corps, mais elles nécessitent des nutriments supplémentaires. Par exemple, pour que le corps puisse utiliser l’acide folique synthétique des suppléments, de la vitamine C, de la niacine et de la vitamine B12 sont nécessaires. Le terme « acide folique » fait spécifiquement référence à la forme synthétique de la vitamine. Chimiquement, il est entièrement oxydé, non-coenzyme et inactif car il ne peut pas être utilisé sous cette forme par le corps.
Pour des raisons génétiques, certaines personnes ne peuvent pas convertir des quantités importantes de certaines vitamines inactives, y compris la B9 inactive, en leurs formes actives.
La vitamine C des aliments entiers que l’on trouve dans les pommes de terre, les oignons et les agrumes est capable de guérir rapidement tout cas de scorbut. En revanche, l’acide ascorbique chimique isolé s’est avéré insuffisant pour résoudre un problème de scorbut, simplement parce qu’il n’agit pas comme un nutriment. (Lancet 1842)
Comme nous l’avons vu, Szent-Georgi découvrit qu’il ne pouvait pas guérir le scorbut avec l’acide ascorbique isolé, mais qu’il pouvait le guérir avec la vitamine C « impure » trouvée dans les aliments simples.
Toute bonne vitamine C naturelle arrêtera rapidement la gingivite hémorragique, mais l’acide ascorbique (vitamine C synthétique) n’a pas eu le moindre effet dans les tests effectués par l’armée britannique.
l’extrait d’agrumes était 35 % plus absorbé que l’AA (p inférieur à 0,001) et était absorbé plus lentement que l’AA. L’ascorbate dans l’extrait d’agrumes s’est avéré plus biodisponible que l’AA seul chez les sujets humains.
La vitamine D synthétique n’est pas aussi efficace que la forme naturelle et est beaucoup plus dangereuse, comme nous allons le voir dans le chapitre suivant.
Bien que les vitamines D2 et D3 subissent les mêmes étapes d’hydroxylation et soient aussi puissantes dans le traitement du rachitisme, la vitamine D2 s’est révélée moins toxique dans les études animales et moins efficace pour augmenter la concentration sérique de 25OHD que la vitamine D3.
Sur une étiquette de supplément, la vitamine E naturelle est répertoriée sous les noms de d-alpha tocophérol, d-alpha tocophéryl acétate ou d-alpha tocophéryl succinate. En revanche, les formes synthétiques de la vitamine E sont étiquetées avec un préfixe dl.
L’alpha-tocophérol est la forme la plus biologiquement active de la vitamine E, et sa forme naturelle se compose d’un isomère. En revanche, l’alpha-tocophérol synthétique contient huit isomères différents, dont un seul (environ 12 % de la molécule synthétique) est identique à la vitamine E naturelle. Les sept autres isomères ont une puissance allant de 21 % à 90 % du d-alpha-tocophérol naturel.
Le corps absorbe les suppléments naturels et synthétiques différemment. La structure moléculaire détermine comment le corps utilise la vitamine E. Les chercheurs ont découvert que la vitamine E naturelle s’assimile bien mieux que les versions synthétiques. Les protéines de liaison et de transport spécifiques produites dans le foie sélectionnent la forme naturelle d-alpha de la vitamine E et ignorent largement toutes les autres formes.
Dans une expérience, des chercheurs japonais ont administré alternativement de la vitamine E naturelle et synthétique à sept jeunes femmes en bonne santé. Il a fallu 300 mg de vitamine E synthétique pour égaler les taux sanguins atteints par une dose de 100 mg de vitamine E naturelle.
Dans les taux sanguins, la vitamine E naturelle a augmenté deux fois plus que la forme synthétique chez les sujets sains et les femmes enceintes. Dans les cordons ombilicaux, les niveaux de vitamine E naturelle étaient trois fois plus élevés que les niveaux de vitamines synthétiques.
Le sang, cependant, n’est pas la destination finale de la vitamine E. Ainsi, dans la même étude, les chercheurs ont suivi l’assimilation tissulaire à court terme de la vitamine E naturelle et synthétique chez les participants à l’étude avant une chirurgie élective. Les tissus prennent plus de temps que le sang pour absorber les nutriments, mais après 7 à 23 jours de supplémentation, les niveaux de vitamine E naturelle ont augmenté plus que les niveaux synthétiques.
Des chercheurs de l’Oregon State University, Corvallis, ont découvert que le corps humain excrète la vitamine E synthétique trois fois plus rapidement que la forme naturelle.
Les résultats ont indiqué que la vitamine E naturelle a environ deux fois la disponibilité de la vitamine E synthétique.
Il existe de nombreuses formes de vitamine K2, mais il n’y a qu’une seule forme animale : la vit K2- MK4. Notre corps n’utilise pas très bien les formes des aliments fermentés (don la MK-7), en particulier les bébés. Les suppléments de Vit K2 que l’on trouve en magasin sont la forme fermentée MK-7.
Le Dr Royal Lee demandait : « Comment une vitamine seule peut-elle être isolée d’un complexe et être vendue en prétendant qu’elle est égale au complexe ? » Elle ne peut pas. Cependant, « n’en déduisez pas que les vitamines synthétiques n’ont aucun effet », prévenait-il. « Elles ont des effets médicamenteux – des actions pharmacologiques »
Il y a quelques décennies, il était bien établi que les personnes qui consomment plus de bêta-carotène (pro-vitamine A) dans leur alimentation étaient moins susceptibles de développer de nombreux types de cancer, y compris le cancer du poumon. Suite à cette observation, une hypothèse a été développée selon laquelle un seul nutriment, le bêta-carotène carotène, était la clé de la prévention du cancer. Deux essais bien conçus publiés en 1994 et 1996 ont comparé les effets de la prise de suppléments de bêta-carotène à un placebo chez des personnes à haut risque de développer un cancer du poumon (fumeurs et personnes exposées à l’amiante).
De manière inattendue, dans ces deux études, davantage de cancers ont été découverts chez les personnes prenant des comprimés de bêta-carotène. Cependant, ces résultats n’ont pas invalidé l’observation initiale : les personnes qui mangent plus de fruits et légumes ont un risque plus faible de cancer. Le bêta-carotène ne se trouve que dans les plantes, il sert donc de marqueur de la quantité de fruits et légumes consommés. Ce qui est vrai, c’est qu’une alimentation riche en aliments végétaux naturels protège contre le cancer. Le même effet ne s’applique pas à la consommation de nutriments uniques, comme le bêta-carotène. Une pilule n’est pas une plante.
Lorsqu’une cellule est inondée d’un type de caroténoïde, dans ce cas le bêta-carotène après une supplémentation en vitamines, il y a alors une compétition écrasante pour les sites récepteurs des caroténoïdes. Les 50 autres caroténoïdes fonctionnels sont déplacés par le bêta-carotène de leurs connexions cellulaires, créant des déséquilibres nutritionnels qui peuvent être mortels.
Des quantités élevées de vitamine A synthétique provenant de suppléments peuvent être toxiques, en particulier pour les personnes dont la fonction hépatique est altérée et pour les personnes dont le régime alimentaire est par ailleurs carencé.
La vitamine A sous sa forme naturelle est en fait un grand groupe de composés naturels. La vitamine A naturelle (rétinol) ne provient que de sources animales, et les formes de compléments alimentaires vraiment naturels proviennent généralement d’ huiles de poisson. Les formes synthétiques, qui ne contiennent aucun composé naturel de vitamine A, sont généralement sous forme sèche (comprimé ou capsule). La forme synthétique la plus couramment utilisée est le palmitate de rétinol.
Des niveaux élevés de vitamine A naturelle n’ont pas d’effets toxiques, malgré les avertissements contraires du système médical.
Les avertissements contre la vitamine A incluent généralement la mention d’explorateurs de l’Arctique morts d’une surdose de vitamine A parce qu’ils avaient consommé des foies d’ours polaires. En fait, les explorateurs ne sont pas morts en mangeant du foie d’ours polaire. Ils souffraient de dermatite exfoliative et de perte de cheveux. En 1988, une équipe de scientifiques suédois découvrit que les foies d’ours polaires et de phoques avaient tendance à accumuler le cadmium métallique. Les symptômes de l’empoisonnement au cadmium sont la dermatite exfoliative et la perte de cheveux… Pourtant, les médias à la solde des labos et les médecins corrompus ou ignorants continuent de propager de la désinformation sur les dangers présumés des vitamines A et D naturelles. Les médias et l’establishment médical travaillent main dans la main pour vilipender les substances mêmes qui peuvent prévenir la souffrance et la maladie.
Le découvreur de la thiamine (vitamine B1) et l’homme qui a inventé le mot vitamine, le Dr Casimir Funk, dit, à propos des vitamines synthétiques :
« Les vitamines synthétiques sont très inférieures aux vitamines d’origine naturelle, le produit synthétique est également bien connu pour être beaucoup plus toxique. »
« Les vitamines d’origine alimentaire naturelle sont enzymatiquement vivantes. Les vitamines synthétiques artificielles sont des produits chimiques morts. »
Dans une expérience, il a été démontré que la vitamine B1 synthétique (thiamine) rendait 100 % d’un groupe de porcs stériles !
Des doses élevées de vitamine B1 peuvent provoquer une infiltration graisseuse du foie en l’absence de la choline synergiste naturelle.
Le Dr Mills raconte avoir observé des symptômes toxiques aigus ressemblant à une hyperthyroïdie survenant chez des personnes prenant des doses de thiamine (vitamine B1). Il conseille la prudence dans son utilisation, car un surdosage peut entraîner une toxicité.
Une étude (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20480523/) a montré qu’une consommation de vitamine B3 synthétique augmente l’appétit, le stress oxydatif et est une cause majeure de l’obésité des enfants aux états-unis.
Des carences en B6 ont été liées au diabète, aux troubles nerveux et aux maladies coronariennes. Elles sont répandues aux États-Unis parce que l’excès de B1 et B2, ajouté à la farine blanche, interfère avec la fonction B6.
Le Royaume-Uni a suspendu son programme d’enrichissement après la découverte d’une augmentation des taux de cancer attribuable à l’ajout d’acide folique. L’Irlande a également récemment arrêté son programme.
Les chercheurs ont également remarqué que les taux de cancer colorectal ont augmenté en Amérique du Nord à peu près au même moment où l’enrichissement a commencé. Ils estiment qu’une consommation excessive d’acide folique peut causer 15 000 cas supplémentaires de cancer colorectal chaque année aux États-Unis et au Canada. En comparaison, la fortification prévient environ 2 000 à 3 000 cas d’anomalies du tube neural dans les deux pays.
Une autre étude a montré le même problème au Chili : après le début de la fortification en 2000, les taux de cancer colorectal ont augmenté:
Nos données fournissent de nouvelles preuves qu’un programme d’enrichissement en folate pourrait être associé à un risque supplémentaire de cancer du côlon.
L’acide folique peut accélérer les cancers pour la même raison qu’il peut prévenir les anomalies du tube neural – le corps utilise plus de folate pour une croissance cellulaire rapide, ce qui est commun au fœtus et aux tumeurs:
L’acide folique était associé à des risques plus élevés d’avoir 3 adénomes ou plus et de cancers non colorectaux.
Il y a plus de 50 ans, des recherches ont montré que les suppléments d’acide folique synthétique accéléraient la leucémie chez les enfants. Ces études ont contribué à créer une classe de médicaments antifolates qui font partie des traitements anticancéreux les plus courants d’aujourd’hui.
Il y a toujours eu des problèmes de sécurité entourant l’utilisation de cette vitamine synthétique. Outre les leucémies, l’une des premières inquiétudes était liée à l’effet masquant de l’acide folique sur la carence en vitamine B12, à l’origine de l’anémie pernicieuse : l’acide folique peut masquer les signes de carences en vitamine B12:
La stratégie d’enrichissement universel des aliments de base en acide folique présente la possibilité d’une exposition à vie à l’acide folique non métabolisé. Le principal risque d’exposition à l’acide folique dans la circulation est celui de masquer le diagnostic de carence en cobalamine dans l’anémie pernicieuse et la progression des maladies neurologiques. Les autres effets sont inconnus. Par exemple, l’effet de l’exposition chronique in vivo de cellules adultes et fœtales à la forme synthétique de la vitamine n’a jamais été étudié au niveau de la population.
Il a été théorisé que la cause de tant de polymorphismes génétiques liés au folate aujourd’hui est des niveaux élevés d’acide folique non métabolisé (UFA) provenant d’apports élevés d’acide folique synthétique. Dans les études animales, des niveaux plus élevés d’UFA peuvent affecter négativement l’ADN, et ces changements influencent les générations suivantes. On craint que le même problème se produise chez les humains. En Espagne, par exemple, la prévalence du polymorphisme aurait doublé depuis l’introduction en 1982 de suppléments d’acide folique pour les femmes en début de grossesse.
L’acide folique non métabolisé peut causer des dommages, dûs à l’incapacité du corps à convertir l’acide folique synthétique en une forme naturelle.
L’acide folique synthétique peut réduire la capacité du corps à métaboliser les folates alimentaires et empêcher la conversion de l’acide folique en sa forme la plus active, le 5-MTHF.
Malheureusement, de nombreuses personnes sont incapables de convertir l’acide folique en sa forme active naturelle en raison de mutations génétiques.
Si la conversion en 5-MTHF ne se produit pas efficacement, les UFA peuvent s’accumuler dans le sang. L’UFA est associée à une variété de problèmes de santé potentiels. Ceux-ci inclus:
• Altération de la production par le corps de cellules tueuses (NK cells) naturelles affaiblissant le système immunitaire. Les cellules tueuses naturelles sont une partie importante de la réponse immunitaire de notre corps, capables de tuer les cellules tumorales et les virus, par exemple. (On sait maintenant que le folate naturel peut également agir comme un puissant antioxydant).
les adultes en bonne santé ont répondu à un supplément d’AF à forte dose pardes concentrations accrues d’UMFA, des modifications de l’expression de l’ARNm des cytokines et une réduction du nombre et de la cytotoxicité des cellules NK
• Un apport élevé en acide folique peut augmenter le risque de déclin cognitif avec le vieillissement. Une étude récente de Martha Savaria Morris et de ses collègues de l’Université Tufts (Am J Clin Nutr;2010, 91) a montré une relation entre l’UFA et les scores aux tests cognitifs inférieurs chez les sujets de 60 ans et plus.
• Cette étude a également montré que les personnes consommant des boissons alcoolisées combinées à des UFA circulants peuvent interagir de manière synergique pour accélerer l’anémie même en l’absence de carence en vitamine B12. Cela se traduit par près de deux millions de personnes âgées qui pourraient présenter un risque accru de troubles cognitifs.
• Chez les femmes enceintes, un taux élevé d’acide folique dans le sang peut augmenter le risque de résistance à l’insuline et d’obésité chez leurs enfants.
Aux USA, 43 % des enfants de 5 ans et plus consomment plus de 780 mcg d’acide folique synthétique chaque jour. C’est le double de la limite supérieure tolérable proposée (300-400 mcg) pour les enfants de cet âge. Ce qui est encore plus alarmant, c’est que 10 pour cent consomment plus de 1 320 mcg par jour, ce qui est bien au-dessus de la limite supérieure tolérable pour les adultes. Des niveaux élevés ont également été trouvés chez les enfants âgés de 6 à 11 ans et aussi chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Le préjudice potentiel est une susceptibilité aux dommages génétiques élevée. De plus, le statut en folate d’une mère peut influencer les gènes de l’enfant.
Les vitamines inactives sont biologiquement inertes, ce qui signifie qu’elles ne peuvent remplir leur fonction annoncée qu’une fois converties en leurs formes actives.
Le corps n’est pas capable de convertir de grandes quantités de B9 inactif (acide folique) en folate actif.
Une étude conclut que les épileptiques peuvent voir leurs crises s’aggraver à cause d’une supplémentation en acide folique :
Le mécanisme des propriétés excitatrices des folates est incertain, mais il existe des preuves qu’ils peuvent le faire en bloquant ou en inversant l’inhibition médiée par le GABA.
« Le problème avec les vitamines synthétiques, c’est qu’elles sont pures », déclara le grand nutritionniste holistique, le Dr Royal Lee. Ce qu’il voulait dire, c’est que, alors que les vitamines dans les aliments sont naturellement accompagnées d’innombrables cofacteurs essentiels au bon fonctionnement du nutriment, les vitamines synthétiques sont des produits chimiques isolés, dépourvus de leurs auxiliaires synergiques nécessaires. La différence entre les deux, déclara le Dr Lee, est la différence entre un effet nutritif et un effet pharmacologique. Et de nombreuses études sur la nutrition précoce soutiennent cette idée. Dans l’expérience présentée ici, l’éminente nutritionniste Dr Agnes Fay Morgan discute des effets surprenants de « l’enrichissement » de l’alimentation des chiens avec un régime pauvre en vitamine B avec des suppléments synthétiques. Alors que les chiens sans supplémentation développèrent les symptômes attendus d’un manque partiel de vitamine B – fatigue, mauvaise digestion, croissance ralentie – les chiens recevant des vitamines B synthétiques développèrent des maladies différentes et beaucoup plus graves, y compris une dégénérescence neuromusculaire progressive suivie d’une paralysie et, enfin, décès. Ces « échecs inattendus » étaient exactement le type d’effets pharmacologiques que le Dr Lee décriait concernant les vitamines synthétiques, et ils obligèrent le Dr Morgan à mettre en garde contre le « danger possible de l’administration de grandes quantités » de vitamines B artificielles, ajoutant que « l’enrichissement des aliments avec ces vitamines » pourrait causer des maladies pires que celles causées par une carence. Cela ne dissuada cependant pas la Food and Drug Administration, qui, moins de deux ans après cette étude, lança son programme d' »enrichissement » de la farine, nécessitant l’ajout de diverses vitamines B synthétiques à tous les pains blancs en Amérique, certains de ces produits chimiques étant les composés mêmes qui accélérèrent la mort non naturelle des chiens du Dr Morgan. Revue Science, 1941.
Votre acide ascorbique chimique synthétique et isolé n’a jamais poussé dans la terre, n’a jamais vu le soleil, n’a jamais été vivant ni fait partie de quoi que ce soit de vivant. C’est un produit chimique de laboratoire, un dérivé de l’amidon de maïs, un sous-produit de l’acide sulfurique. Dans votre corps, c’est juste médicament chimique comme un autre. Les vitamines synthétiques ont des effets toxiques lorsque prises en grande quantité et peuvent faire augmenter le nombre de globules blancs. Les vitamines ne sont nécessaires qu’en quantités infimes au quotidien. Les vitamines des aliments entiers, en revanche, ne sont pas toxiques car la vitamine est complexée sous sa forme fonctionnelle intégrale, elle ne prend rien du corps et elle ne déclenche aucune réponse immunitaire.
L’acide ascorbique, bien qu’il soit prouvé qu’il tue efficacement les bactéries, n’est pas discriminatoire dans ses capacités antimicrobiennes car il élimine également les bonnes bactéries ou probiotiques dans l’intestin. Les aliments complets à base de vitamine C ne nuisent pas aux bactéries intestinales bénéfiques contrairement à la vitamine C synthétique.
Une étude récente sur la vitamine C (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18175748/) a montré que des adultes qui prenaient la version synthétique ont eu des effets secondaires graves. Des doses de 1 000 mg de vitamine C par jour ont altéré leur système énergétique (entravant considérablement leur capacité d’endurance), notamment en affaiblissant les mitochondries de la cellule (qui brûle les graisses et le sucre). Elle a également eu des effets indésirables importants sur le système antioxydant (un régulateur immunitaire clé). Les personnes qui prennent de la vitamine C prennent souvent cette quantité ou plus, et et elle est presque toujours synthétique. Les enfants peuvent être encore plus vulnérables.
Autre étude: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24492839/
Étant donné que l’acide ascorbique synthétique ne contient pas le complexe complet, votre corps doit soit extraire les composants manquants des réserves du corps, soit simplement éliminer l’acide ascorbique du corps par l’urine sans bénéfice pour le corps.
Les vitamines des aliments entiers contiennent en leur sein de nombreux oligo-éléments essentiels nécessaires à leur fonctionnement synergique. Les vitamines synthétiques ne contiennent pas d’oligo-éléments : le corps doit puiser dans ses propres réserves minérales pour pouvoir utiliser les vitamines isolées, ce qui créé une déminéralisation sur le long terme.
Les vitamines des aliments entiers sont obtenues en prenant une plante riche en vitamines et en en éliminant l’eau et les fibres dans un processus sous vide à froid, sans produits chimiques. De cette manière, l’ensemble du complexe vitaminique peut être capturé intact, en conservant son « intégrité fonctionnelle et nutritionnelle ». (DeCava p.23.) Lors de l’ingestion, l’organisme n’a pas à puiser dans ses propres réserves pour compléter les éléments manquants du complexe vitaminique.
La vitamine D2 synthétique a été associée à l’hyperactivité, aux maladies coronariennes et à des réactions allergiques.
Il a été démontré que des grosses doses de vitamine E, ainsi que de vitamine D, diminuent considérablement la fonction immunitaire.
Des taux élevés de vitamine D synthétique provoquent une fragilité osseuse, des problèmes de croissance chez les enfants, un risque accru de maladies cardio-vasculaire et des cancers :
Pendant l’intoxication, des concentrations élevées de 25OHD ou de 1,25(OH)2D libre entraînent une hypercalcémie en augmentant l’absorption intestinale du calcium et la résorption osseuse. À son tour, l’hypercalcémie augmente la charge de calcium qui est filtrée à travers le rein, entraînant une hypercalciurie via un mécanisme qui implique une excrétion accrue de calcium dans le tubule distal. Des concentrations de calcium sérique constamment élevées peuvent également provoquer une polyurie et une déshydratation en raison d’une incapacité des reins à concentrer correctement l’urine.
Des doses élevées de vitamine D augmentent l’incidence des chutes et des fractures. Ces événements étaient liés au mode d’administration de la vitamine D en tant que thérapie stoss, c’est-à-dire en un seul gros bolus par rapport à des doses intermittentes plus petites.
Au-delà de la santé squelettique, une réponse curviligne ou en forme de U similaire a été décrite pour d’autres résultats de la vitamine D, y compris la mortalité toutes causes confondues, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, de sorte que l’IOM met en garde contre le maintien des concentrations sériques de 25OHD au-dessus de 50 ng/mL (125 nmol/L)
À la fin des années 1930, il a été signalé que le traitement des nourrissons avec des doses élevées de vitamine D nuisait à la croissance. L’expérience pédiatrique du traitement par stoss indique que des doses uniques de 600 000 UI chez les nourrissons atteints de rachitisme étaient associées à des taux élevés d’hypercalcémie, alors que des doses comprises entre 100 000 et 200 000 UI n’ont eu aucun effet néfaste. Une hypercalcémie a également été observée chez quelques nourrissons ayant reçu des doses uniques de 300 000 UI.
Les enfants atteints d’intoxication à la vitamine D présentent des symptômes d’hypercalcémie, tels qu’un manque d’appétit, une perte de poids, des douleurs abdominales, des vomissements, de la constipation, une polyurie et une polydipsie, et dans les cas graves, une déshydratation potentiellement mortelle.
Les efforts de traitement ciblent les enfants et les adolescents présentant une hypercalcémie symptomatique. Dans un premier temps, la source de vitamine D est supprimée et les niveaux peuvent diminuer avec le temps, un événement qui se produit généralement sur plusieurs semaines. Étant donné que la vitamine D a une longue demi-vie, les concentrations sériques de 25OHD peuvent parfois continuer à augmenter après l’arrêt de l’administration de vitamine D. Par conséquent, il est prudent de surveiller les symptômes et les concentrations de calcium sérique chez les patients asymptomatiques présentant des taux de 25OHD excessivement élevés.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6158375/: Toxicité de la vitamine D – Une perspective clinique:
La confusion, l’apathie, les vomissements récurrents, les douleurs abdominales, la polyurie, la polydipsie et la déshydratation sont les symptômes cliniques les plus souvent observés de la toxicitéen vitamine D.
Des concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] supérieures à 150 ng/ml (375 nmol/l) sont le signe distinctif de laTEV (Toxicité en Vitamine D) en raison d’un surdosage en vitamine D.
Chez les individus en bonne santé, la TEV exogène est généralement causé par une utilisation prolongée (mois) de méga doses de vitamine D, mais pas par une exposition anormalement élevée de la peau au soleil ou par une alimentation diversifiée.
Le corps humain peut réguler la quantité de prévitamine D (tachystérol et lumisterol) produite dans la peau par les rayons ultraviolets B.
La TEV exogène dû à un surdosage en vitamine D est diagnostiquée par des concentrations de 25(OH)D nettement élevées (>150 ng/ml) accompagnées d’une hypercalcémie et d’une hypercalciurie sévères et d’une activité de l’hormone parathyroïdienne (PTH) très faible ou indétectable.
Les symptômes de la TEV peuvent être similaires à ceux d’autres états hypercalcémiques et inclure des manifestations neuropsychiatriques, telles qu’une difficulté de concentration, une confusion, une apathie, une somnolence, une dépression, une psychose et, dans les cas extrêmes, une stupeur et un coma. Les symptômes gastro-intestinaux de la TEV comprennent des vomissements récurrents, des douleurs abdominales, une polydipsie, une anorexie, une constipation, des ulcères gastroduodénaux et une pancréatite. Les manifestations cardiovasculaires de la TEV comprennent l’hypertension, un intervalle QT raccourci, une élévation du segment ST et des bradyarythmies avec bloc cardiaque du premier degré sur l’électrocardiogramme. Les symptômes rénaux comprennent l’hypercalciurie comme signe le plus précoce, la polyurie, la polydipsie, la déshydratation, la néphrocalcinose et l’insuffisance rénale. D’autres symptômes de la TEV causés par l’hypercalcémie comprennent la kératite en bandelette, la perte auditive et la calcinose périarticulaire douloureuse.
Dans une étude controversée, les femmes âgées qui ont reçu une dose unique annuelle élevée de vitamine D (500 000 UI) ont présenté des taux de fractures et de chutes plus élevés que les femmes du groupe témoin, qui ont reçu un placebo.
Les suppléments d’alpha-tocophérol sont généralement des doses très élevées et non naturelles. Normalement, consommer une journée entière d’aliments riches en vitamine E produirait environ 30 à 40 UI d’alpha tocophérol, mais la dose typique dans les suppléments est 10 fois supérieure, parfois beaucoup plus.
Malgré des preuves prometteuses provenant d’expériences in vitro et d’études observationnelles, la supplémentation des régimes alimentaires en α-tocophérol n’a pas réduit le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer dans la plupart des essais cliniques à grande échelle. Une explication plausible est que les avantages potentiels pour la santé des suppléments d’α-tocophérol sont compensés par des changements délétères dans la biodisponibilité et/ou la bioactivité d’autres nutriments. Nous avons étudié les effets de la supplémentation alimentaire en RRR-α-tocophérol acétate (400 UI/j) sur les concentrations sériques de γ- et δ-tocophérol dans un essai randomisé contrôlé contre placebo mené auprès de 184 adultes non-fumeurs. Les résultats étaient des changements dans les concentrations sériques de γ- et -tocophérol de la ligne de base à la fin de la période expérimentale de 2 mois. Par rapport au placebo, la supplémentation en α-tocophérol a réduit les concentrations sériques d’γ-tocophérol d’un changement médian de 58 % [IC à 95 % = (51 %, 66 %), P < 0,0001], et a réduit le nombre d’individus présentant une – concentrations de tocophérol (P < 0,0001). Les résultats des analyses transversales de base, dans lesquels les utilisateurs antérieurs de suppléments de vitamine E avaient un taux d’γ-tocophérol sérique significativement inférieur à celui des non-utilisateurs, étaient cohérents avec les résultats des essais. Compte tenu des avantages potentiels du -γ et du -δ tocophérol, l’efficacité de la supplémentation en α-tocophérol peut être réduite en raison de la diminution des taux sériques de γ- et -δ tocophérol. Des recherches supplémentaires sont clairement justifiées.
Nous n’avons trouvé aucune réduction de l’incidence du cancer du poumon chez les hommes fumeurs après cinq à huit ans de supplémentation alimentaire en alpha-tocophérol ou en bêta-carotène. En fait, cet essai soulève la possibilité que ces suppléments puissent avoir des effets nocifs autant que bénéfiques.
Certaines études montrent que la prise de fortes doses de vitamine E, qui se situe entre 300 et 800 UI par jour, pourrait augmenter de 22% le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral grave appelé accident vasculaire cérébral hémorragique. Un effet secondaire grave d’une trop grande quantité de vitamine E est un risque accru de saignement, en particulier dans le cerveau.
Une étude a révélé que les suppléments de vitamine E peuvent également être nocifs pour les femmes en début de grossesse. Les femmes qui ont pris des suppléments de vitamine E au cours de leurs huit premières semaines de grossesse ont présenté une augmentation des malformations cardiaques congénitales. Des doses élevées de vitamine E peuvent également parfois entraîner des nausées, de la diarrhée, des crampes d’estomac, de la fatigue, de la faiblesse, des maux de tête, une vision floue, des éruptions cutanées, des ecchymoses et des saignements. La vitamine E topique peut irriter la peau de certaines personnes.
La vitamine K synthétique, appelée K3 ou ménadione, n’est plus utilisée dans les compléments alimentaires des pays développés en raison d’effets secondaires délétères tels que l’anémie hémolytique résultant d’un favisme acquis, ou bien des anomalies induites chez le nourrisson au niveau du cerveau et du foie, voire de rares cas de mort subite du nourrisson.
Les données indiquent que les suppléments vitaminiques peuvent en fait entraîner davantage de cancers (en particulier du sein et de la prostate), de maladies cardiovasculaires, de lésions rénales (chez les diabétiques) et de fractures, tout en n’aidant pas à prévenir les infections.
Le problème principal de la supplémentation artificielle en minéraux et oligo-éléments est le risque de surdosage. Les oligo-éléments doivent être consommés en très petites quantités car tous les oligo-éléments sont toxiques à des niveaux élevés. Ces minéraux comprennent le chrome, le cuivre, l’iode, le fer, le fluor, le manganèse, le molybdène, le sélénium et le zinc.
Les minéraux fonctionnent en synergie les uns avec les autres. Une supplémentation en un minéral entraînera forcément des carences en ses minéraux co-facteurs, sans parler de ses co-facteurs vitaminiques dont nous avons déjà parlé plus haut.
Il suffit de regarder la roue des minéraux pour s’en convaincre. Les flèches entre les minéraux représentent les interactions synergiques entre ces minéraux.
La supplémentation en fer est probablement l’une des plus dangereuses :
l’utilisation de multivitamines, de vitamine B6, d’acide folique, de fer, de magnésium, de zinc et de cuivre était associée à un risque accru de mortalité totale par rapport à la non-utilisation correspondante.
Chez les femmes plus âgées, plusieurs suppléments diététiques de vitamines et de minéraux couramment utilisés peuvent être associés à un risque accru de mortalité totale; cette association est la plus forte avec un supplément de fer.
Une supplémentation en calcium est également problématique : le calcium agit en synergie notamment avec le magnésium. Il se trouve que notre alimentation moderne est très riche en calcium mais extrêmement carencée en magnésium. Vous supplémenter en calcium ne fera qu’aggraver vos carences en magnésium et causera des problèmes d’ hypercalcémie tels que calculs rénaux, maladies cardio-vasculaires, arthrite, dermatites etc.
Nous avons vu que les vitamines synthétiques sont toxiques parce qu’elles sont fabriquées en laboratoire, à partir de produits chimiques et raffinés et parce qu’elles sont isolées de leurs co-facteurs.
Dans cet article j’ai voulu rester factuelle et terre à terre en n’abordant que le côté scientifique du problème. Je n’ai même pas abordé ici le côté vibratoire qui est loin d’être anecdotique quand à la toxicité des vitamines synthétiques. Tout est vibration et ceci n’exclue évidemment pas les vitamines. Au niveau vibratoire, les vitamines synthétiques fabriquées en laboratoire sont « mortes », alors que les vitamines provenant des aliments naturels sont vivantes et émettent des vibrations en résonance avec notre corps.
Maintenant, répondons au problème posé dans l’introduction de cet article: si nos aliments modernes sont vides de nutriments et si les compléments de vitamines et minéraux ne sont pas une solution adéquate, alors que faire?
Comme je l’ai dit en introduction, la première chose que les humains devraient faire c’est de retourner à la nature et vivre avec elle et non pas contre elle. Les humains doivent la respecter et arrêter de vouloir la transformer. Ce que fabrique l’homme n’arrivera jamais à la cheville de la perfection de la nature.
En attendant que notre société reprenne ses esprits et retourne à un mode de vie naturel, je vous encourage à apprendre les plantes comestibles sauvages et à les consommer plutôt que de consommer des fruits et légumes du commerce vides de nutriments. Les plantes sauvages poussent dans un sol sain, riche en minéraux et riche en bactéries, champignons et insectes, qui permettent aux plantes d’absorber tous les nutriments dont elles ont besoin. Consommer des plantes sauvages vous apportera infiniment plus de nutriments que des plantes cultivées.
En plus d’une bonne alimentation saine et variée, si vous voulez vous complémenter en vitamines et minéraux, choisissez toujours des concentrés d’aliments plutôt que des vitamines et minéraux isolés ou fabriqués en laboratoire.
Pour la vitamine A, mangez du foie ou achetez des gélules de concentré de foie (https://ancestralsupplements.com/desiccated-liver)
Pour les vitamines B, mangez du foie, mangez des céréales et graines complètes et correctement préparées ou complémentez-vous en levure de bière (attention cependant à la levure de bière que je ne recommande pas si vous avez une dysbiose intestinale)
Pour la vitamine C, choisissez de la poudre d’acérola 100 % sans additifs.
Pour la vitamine D, mangez du foie de morue.
Pour la vitamine E, consommez de l’huile de germe de blé.
Pour la vitamine F (omégas 6 et 3), mangez des poissons gras ou supplémentez-vous avec une huile de krill de qualité.
Pour la vitamine K1, buvez des jus de légumes régulièrement. Les jus de légumes vous permettent d’absorber bien plus de légumes que si vous les mangiez entiers. De plus, les jus sont faits à partir de légumes frais, ce qui préserve toutes les vitamines et les enzymes.
Pour la vitamine K2, supplémentez-vous en huile d’emeu: https://walkabouthealthproducts.com
Pour combler des carences en minéraux, mangez des algues marines ou complémentez-vous avec des concentrés d’algues marines, faites des cures d’eau de Quinton, supplémentez-vous en magnésium marin naturel, ou encore buvez de l’argile régulièrement.
Mais, plus important que tout, ne mangez plus d’aliments industriels transformés, éliminez tous les poisons chimiques de votre environnement et adoptez un régime alimentaire sain fait d’aliments entiers et de qualité. Et, bien entendu, prenez soin de votre intestin : si votre intestin est abîmé, vous aurez beau consommer les meilleurs aliments et les meilleurs compléments du monde, vous ne les absorberez pas. Apprenez comment guérir votre intestin ici.
« Life in all its fullness, is mother nature obeyed » La vie dans toute son abondance est mère nature obéie.
Weston A. Price.
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